Après trois jours de riches et fructueux échanges sur des thématiques pointues de l’éducation, le ministre Salimane Karimou porté à la tête de la session du bureau pour préparer la 58ème session ministérielle au Canada Nouveau Brunswick en 2018, se confie à Educ’Action. A travers cette interview, il fait le point et donne ses impressions sur les assises de Cotonou.
Educ’Action : Quelles sont vos impressions au sortir de cette rencontre ?
Salimane Karimou : Mes impressions sont très bonnes. Quand la réunion démarrait le lundi, personne ne pouvait présager de la fin. Nous sommes très heureux de constater aujourd’hui que la réunion se soit achevée dans une très bonne ambiance et nous ne pouvons qu’en être satisfait.
En termes de décision, qu’est-ce qu’on peut retenir de ces trois jours de travaux ?
On ne peut pas aller dans les détails mais on peut retenir de façon fondamentale que la conférence ministérielle de 2018 est très bien lancée parce que tous les documents qui doivent être élaborés et servir de base de réflexions à la conférence ont été adoptés à Cotonou. Ces documents-là, un à un, portent le cachet « Cotonou le 10 mai 2017». Tous ces documents vont parcourir le monde entier et en particulier tous les pays membres de la CONFEMEN. En outre, le thème sur lequel la conférence va s’articuler en 2018, a été retenu et cela est fondamental.
Le mandat de l’actuel président de l’institution s’achèvera en 2018. Alors qui prendra la relève ?
Le nouveau président est aujourd’hui participant à la réunion du bureau. C’est le Canada Nouveau Brunswick, qui prend la relève à partir de 2018. C’est comme cela que c’est organisé au niveau des statuts de la CONFEMEN.
Nous avons assisté à une présentation de l’IFEF durant cette rencontre. Aujourd’hui, l’IFEF est-il une réalité ?
Il n’y a plus aucun doute. Le partenariat est totalement établi avec l’IFEF. Cela augure certainement un avenir radieux pour la CONFEMEN.
Propos recueillis par Ulrich Vital AHOTONDJI