Les dérapages sexuels en milieu scolaire vont continuer, aussi longtemps que possible, d’être un sujet d’actualité qui affole parents d’élèves, enseignants et tout autre acteur de l’éducation au Bénin. En dépit des séances d’éducation et de sensibilisation initiées ça et là par des organisations socioprofessionnelles et ONGs du secteur éducatif, le mal perdure avec une course effrénée des apprenants vers le sexe à vau-l’eau, un des handicaps de la réussite scolaire. Les grossesses en milieu scolaire tiennent le haut du pavé et hypothèquent l’avenir des jeunes élèves. Educ’Action, le spécialiste de l’éducation, vous embarque dans ses quatre (04) parutions du mois, dans l’univers du sexe et des études en milieu scolaire, sans occulter les risques et autres déviances qui y vont avec. A vos marques, chers lecteurs et internautes, pour des semaines et productions de presse palpitantes faites de constats de terrain, de témoignages, de reportages, et d’interviews sur le tandem sexe-études à équivoque en milieu scolaire au Bénin.
La combinaison sexe-études est-elle un choix facile ? Autant anecdotique qu’il puisse paraître dans le rang de certains apprenants, le tandem relations sexuelles et études reste une problématique de taille, parfois insurmontable et débouchant aux performances et résultats catastrophiques des élèves dans les établissements, lycées et collèges publics comme privés. Comme on pourrait s’y attendre, l’appréciation et la pénétration du sujet varient d’un apprenant à un autre, d’une apprenante à une autre selon les expériences du passé ou du moment. Séphora, environ 20ans, est élève en classe de Terminale D1 dans un collège privé de Cotonou. Approchée, ce mercredi 29 janvier 2020, par le reporter de Educ’Action alors qu’elle se hâtait pour rejoindre son logis après les cours de l’après-midi, la jeune apprenante se confie, sans tabou : « J’ai eu mon premier petit copain en classe de 4ème alors que je n’avais que 15ans. Contrairement aux autres filles qui entrent dans des relations par suivisme ou par nécessité d’argent pour assouvir leurs besoins, moi j’y suis allée parce que j’aimais vraiment mon mec ». Ainsi plante le décor Séphora aujourd’hui mieux expérimentée. Pour une jeune fille de son âge qui venait de tomber amoureuse, déjà en 4ième, pour la première fois, l’aventure semble avoir été difficile, du moins à l’en croire. « C’est presqu’à la fin de l’année scolaire, en classe de 4ème, que nous avons décidé de faire chemin, Curias et moi. Il était aussi en 4ème comme moi, mais contrairement en D3. Dès lors que nous avions commencé, je le prenais pour ma propriété, le mec à moi seule. Chaque fois que je le vois dans la cours ou à la récréation, tout mon regard est tourné vers lui et je détestais le voir en compagnie d’autres filles. Je ne ratais aucune occasion de lui rappeler que je l’ai aperçu avec telle ou telle autre fille. Je l’avais dans mon corps et dans mon âme. Je l’aimais vraiment et j’en étais jalouse. C’est vrai qu’on n’allait pas encore au sexe, mais le simple fait de poser les yeux sur lui me soulageait ». Une relation amoureuse atypique entre apprenants qui, hélas, n’a pas été sans conséquences sur les résultats de Séphora qui fait le récit de sa vie à Educ’Action. A l’en croire, cette relation amoureuse est le début de ses contre-performances scolaires, elle qui pourtant travaillait bien en classe avant la fameuse rencontre des tourtereaux. « Même si j’ai réussi à m’en sortir en classe de 4ème, mes moyennes de classes n’étaient plus satisfaisantes. Mais tous les deux, nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu. Pendant les vacances, il n’y avait pas eu de problèmes. On prétextait des sorties entre sœurs pour se donner rendez-vous. Mais en classe d’examen, plus rien ne marchait ou du moins, cela marchait beaucoup plus du côté de Curias que de mon côté. La preuve, il a eu son BEPC et pas moi », a raconté affligée Séphora, les yeux plongés dans son passé. Mais l’amour étant un mélange de bonheur et de sacrifices, les jeunes gens ont su trouver un terrain d’entente qui leur permet de continuer cette relation contre tous et de poursuivre sans crainte leurs études. « Ensemble, on a décidé que l’un d’entre nous quitte le collège privé où nous fréquentions, tous les deux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me retrouve aujourd’hui dans un collège privée pour continuer les études », confesse la jeune apprenante. La maison étant un terrain interdit pour s’offrir le plaisir sexuel, les deux apprenants arrivent à trouver un mécanisme pour assouvir leur libido, témoigne-t-elle sans grands détails. Plus audacieuse, cette fois ci, l’élève Lana (nom attribué) de la classe de Terminale au CEG Le Nokoué, se lâche au micro de Educ’Action : « On se satisfait chez d’autres amis qui vivent seuls dans leurs chambres ou avec 1.000 francs CFA, on se rencontre dans plusieurs autres endroits où on se sent vraiment en intimité. Certains camarades laissent même les Travaux Dirigés (TD) pour aller à leurs rendez-vous. Donc ceux qui désirent assouvir leurs soifs, cherchent toujours des moyens pour le faire. Il y a d’autres qui cotisent même pour ces affaires de sexe. C’est un mal nécessaire pour certains camarades qui ne peuvent abandonner quelles que soient les mesures punitives qui seront prises ». Quant à Danielle (nom attribué), élève en classe de Terminale au CEG Le Nokoué, elle a fait l’option de l’abstinence sexuelle. « Je ne connais pas encore le goût du sexe et je ne veux pas en connaître pour le moment si ce n’est après l’obtention de mes diplômes. Ma tante chez qui je suis d’ailleurs ne va même pas me permettre de commencer cette affaire de personne responsable et je sais aussi qu’il me serait impossible de poursuivre deux lièvres à la fois. En clair, si je commence à sortir avec les garçons, je ne pourrai plus apprendre mes cours et avoir mes diplômes à temps. Moi, je veux avoir d’abord un travail avant un homme pour éviter tout problème dans mon mariage », confie-t-elle fièrement à Educ’Action.
une conciliation difficile selon les expériences des apprenants
De l’avis de certains élèves interrogés, dans plusieurs établissements dans le cadre de cette enquête, le sexe et les études ne font pas bon ménage. « Les études et le sexe ne peuvent aller de pairs. Ma sœur a été obligée d’abandonner les classes pour s’occuper de son nouveau-né au moment où le garçon a nié la paternité de cet enfant », raconte Wilson, élève en classe de 1ère au CEG Dantokpa. Pour sa propre expérience, le jeune raconte avoir décidé de ne pas s’engager dans une relation, histoire d’avoir toute sa tête dans ses études même s’il reconnait que les filles, il y en a de toute forme et de tout teint, qui peuvent faire perdre la tête à un homme. « J’ai une petite amie qui est en seconde. C’est très difficile de vivre une relation amoureuse en tant qu’élève. Des fois, il n’y a pas de compréhension entre vous, il y a de la jalousie qui intervient au cours du processus, car tu n’arrives pas à supporter de voir ta partenaire avec un autre. Généralement, on se voit à l’école mais souvent, elle vient chez moi. La femme parfois s’en fout de ce que tu penses. Quand elle vient près de toi, elle a tout ce qu’il faut pour te faire oublier des choses. Cela influence négativement et beaucoup mes études. Du coup, quand tu es en classe, tu as des soucis. Tu ne te sens pas libre au fond de toi parce que c’est comme une gangrène qui t’anéantit, surtout quand tu l’aimes. Il y a déjà un problème psychologique qui se pose quand tu es au cours », explique l’élève Renaud, lui qui certainement a fait la douloureuse expérience de l’amour sur les bancs. Qu’à cela ne tienne, l’élève Marcel rencontré à la sortie des cours dans son collège, à Cotonou, pense qu’il est bien possible de concilier études et sexe si on sait s’y prendre et si on a su aménager son emploi du temps en conséquence. C’est d’ailleurs l’expérience qu’il fait depuis bientôt deux (02) ans avec sa copine qui se trouve dans le même collège que lui.
La salvatrice méthode des responsables d’écoles pour corriger le tir
Selon les confidences de dame Augustine Dénakpo, directrice du complexe scolaire ‘’La Berceuse’’, situé à Abomey-Calavi, les apprenants ne se plaignent pas tellement, mais il y a des comportements suspects qui peuvent attirer l’attention de l’administration scolaire. « De façon naturelle, en tant que mère, c’est un peu choquant parce que personnellement, nous pensons que ce n’est pas pour eux le moment de s’intéresser au sexe et aux relations amoureuses. Pour nous, c’est qu’ils se consacrent à leurs études afin d’évoluer. Quand nous sommes confrontés à de pareils cas, on essaie de les ramener à l’ordre. Nous manifestons notre mécontentement, nous discutons avec eux et nous leur prodiguons des conseils », renseigne-t-elle sur l’approche de son établissement. Interrogé sur la même question, Jean Olivier Chéou, directeur du CEG 3 Abomey-Calavi, répond : « Nous ne recevons pas des plaintes, mais c’est nous qui remarquons plutôt certains comportements déviants. Alors, nous nous revêtons de notre manteau d’éducateur pour attirer l’attention des apprenants sur les dangers liés à ce genre de situation. Ici, nous sommes à quelques encablures de la mairie, mais je peux vous assurer que c’est un gros village. On ne peut pas s’imaginer que nous sommes en pleine ville compte tenu d’un certain nombre de choses qu’on remarque chez les apprenants. Je peux dire que les enseignants d’ici sont assez responsables et on est tout le temps en train d’échanger sur les questions d’éducation, de pédagogie.
Chez nous ici, nous avons l’apprentissage de la citoyenneté, les droits et devoirs des enfants ; il y a un comité de veille sur la protection des enfants contre les abus sexuels que nous avons mis sur pieds le 13 mars 2019. Nous avons un gouvernement scolaire et une boîte à suggestions dans laquelle les enfants peuvent mettre tout ce qu’ils veulent librement et sous anonymat. Ce que nous remarquons ici, c’est que c’est entre eux que cela se passe, c’est-à-dire que dans certaines classes, il y a des couples. Hier, j’ai tenu un conseil de discipline pour décharger le délégué de l’établissement parce qu’il a une copine dont le père s’est plaint. Ce dernier a intercepté un papier sur lequel sa fille a écrit le jour où elle a été déflorée et les jours où ils ont tenu des rapports sexuels. C’est une fille de 16 ans ».
l’administration scolaire veille au grain
L’administration scolaire semble ne pas acquiescer la douloureuse combinaison. Selon Jean Olivier Chéou, directeur du CEG 3 Abomey-Calavi, sexe et études ne peuvent s’associer. « Nous avons seulement le premier cycle chez nous ici. Le plus âgé doit avoir 18 ans. Nous, on ne pouvait même pas oser avoir les comportements qu’on voit aujourd’hui. L’autre fois, je rentrais chez moi lorsque j’ai vu des filles qui portaient la tenue d’un établissement privé en train d’échanger en langue fon pendant que l’une d’entre elle disait : « Tu es en quatrième et tu n’as pas de copain ? Tu n’es pas du tout à la page … Malheureusement, cette affaire de page ou de mode peut facilement entraîner les plus naïves ou naïfs ; les plus faibles d’entre elles, d’où la nécessité de parler de la chose même à l’école. Il faut en parler pour que les enfants sachent qu’ils peuvent attendre un peu », a confié le directeur au micro de Educ’Action. Le censeur Adjoint Proxède Tonoukouen du CEG Le Nokoué partage le même point de vue quand elle oppose un non catégorique à la notion de sexe-études chez les apprenants. « On ne peut pas faire deux (02) choses à la fois. Le sexe et les études ne peuvent pas cheminer ensemble, surtout avec le jeune âge des enfants aujourd’hui et comme on le dit souvent, chaque chose en son temps. Ils ne peuvent donc pas combiner les deux. Ce qui leur convient actuellement, ce sont les études et ils auront tout le temps pour le sexe ; c’est d’ailleurs ce que nous n’avons jamais cessé de leur répéter », soutient avec vigueur le censeur adjointe dudit établissement.
Laurent Aurélien Agossou, surveillant général du CEG Dantokpa, à propos du sexe et études
« On leur explique que le sexe et les études ne peuvent pas cohabiter »
Acteurs majeurs de l’administration scolaire à qui les apprenants font souvent recours en cas de problèmes, les surveillants généraux des collèges sont plus au parfum des cas de dérapages sexuels au niveau des apprenants. Laurent Aurélien Agossou, surveillant général du CEG Dantokpa, nous en parle à travers cette interview.
Educ’Action : Quels sont les dérapages auxquels vous assistez dans votre établissement ?
Laurent Aurélien Agossou : En général, le fait de venir à l’école et ne pas s’occuper de ses études et accepter les avances des garçons ou de courtiser des filles est un dérapage. Mais ce qui sera considéré comme une vraie déviance, c’est lorsqu’une grossesse survient puisque dans ce cas, l’élève fille se trouve parfois obligée d’abandonner les études et le garçon pour subvenir aux besoins de sa petite famille peut se déscolariser également et trouver la pitance journalière de sa femme et de son enfant.
Comment réagissez-vous quand les enfants viennent à vous avec des sujets relatifs au sexe ?
Quand ils viennent à nous ou quand nous-mêmes nous les surprenons, la première démarche, c’est que l’on écarquille les yeux pour rompre la relation en cours et après, on les reprend pour des conseils. C’est surtout cela. On leur montre la nécessité de prendre les études au sérieux et on leur explique que le sexe et les études ne peuvent pas cohabiter. Lorsque l’on se livre aux activités sexuelles, on n’a plus le temps d’étudier. Les enfants pensent qu’aller au sexe, ce n’est qu’une question d’une demi-heure et que cela ne peut pas les empêcher d’étudier, mais c’est faux. Il faut d’abord courtiser et attendre que la fille accepte et le fait de penser au sexe opposé déconcentre et on n’arrive plus à apprendre normalement.
Doit-on attendre la fin des études avant de penser à construire sa vie de couple ?
Très belle question et nous-mêmes, on va se demander si on n’a pas trouvé notre moitié à l’école. Si une relation nait entre deux individus, c’est la façon dont c’est gérer qui est le problème. Il y en a qui ne font rien savoir ; vous ne saurez même pas qu’ils sont en relation avec quelqu’un. Les deux étudient normalement et on fait chemin en allant à la maison et on peut se dire des choses, on peut se fréquenter à la maison, les parents peuvent même en savoir quelque chose. Mais à l’école, nous n’en savons rien et cela ne les bloque pas dans les études. Lorsque vous prenez le cahier de notes de leurs classes respectives, vous trouvez que ce sont des enfants qui travaillent normalement. Vous pouvez les surprendre et demander comment cela se passe et ils vous diront on s’aime, mais on sait qu’on doit étudier d’abord et que c’est à la fin des études que cela va continuer réellement. Donc, si on n’a rien à reprocher aux enfants, on va leur donner des conseils et leur demander de ne rien faire en attendant. Mais généralement, ce n’est pas ce qui se fait. On se lance dedans à vau-l’eau et ce que vous apprenez, c’est que tel est parti chez tel et on est allé à la plage. Quand ça commence de cette façon, on ne peut pas dire qu’on va conseiller seulement, on brise la relation d’abord avant de leur donner des conseils.
Qu’est-ce qui pousse, à votre avis, les enfants à aller dans une relation ?
Il y a plusieurs choses. La première, c’est la puberté. Lorsque l’on est dans la puberté, physiologiquement, on veut du sexe opposé et c’est normal. L’enfant qui n’est pas attiré par le sexe alors qu’il est pubère est anormal. En tant que professeur de SVT, je comprends cela parfaitement. Maintenant quand il y a des parents ou bien c’est l’enfant qui est éduqué ou il y a la pression parentale, si les conseils sont au rendez-vous, la puberté est bien gérée. A part la puberté, il y a les télés novelas et consorts où on voit les gens s’embrasser et on veut faire la même chose exactement. Il y a aussi la dépravation des mœurs. Les filles se laissent facilement attirer de par leur tenue. Il y a le manque de temps des parents puisque même si on veut aller au sexe, cela ne sera pas possible car on n’a pas d’endroit pour le faire. Si les parents ne sont pas à la maison entre midi et 15heures, la maison est livrée aux enfants. Entre frères et sœurs, on s’entend et chacun embauche une fille ou un garçon. Il y a surtout aussi le fait que les parents n’ont pas le temps de parler de sexe avec les enfants.
Vous, en tant que parent d’élèves, comment arrivez-vous à parler du sexe à vos enfants ?
Mon épouse ne le fait pas mais moi je le fais. Quand l’enfant a un certain âge, on sait que physiologiquement, il aura besoin du sexe opposé et on commence à lui parler et moi, je profite de leur tenue et des télés novelas pour leur parler. On peut être en train de regarder ensemble la télévision et je profite pour leur dire : tu penses que ce qu’ils font là est bon ? Ça devient déjà le début du débat sur le sujet ou si c’est une fille, je demande si les gens ont commencé à la courtiser et pourquoi elle ne me dit rien. A cette question, les enfants disent non d’abord mais quand on sait que papa s’intéresse à ce sujet, elle commence à dire, tel m’a dit telle chose et les réponses à donner pour que les garçons les laissent, je les formule avec elles. J’éduque mes garçons pour que ce ne soit pas eux-mêmes qui aillent vers les filles pour les courtiser. Il faut un certain âge et quand l’âge arrive, c’est moi-même qui dis bon si tu penses que telle te plait, il faut qu’elle vienne à la maison et on va l’analyser avec toi. J’en parle.
Quel âge le jeune doit avoir pour qu’on lui autorise cela ?
Mes garçons à qui j’ai donné cette autorisation, c’est des gens après la licence parce que après la licence, on peut déjà avoir un job et il faut avoir une fiancée dans deux ans, trois ans si le travail vient, on peut penser au mariage.
Quels conseils pouvez-vous donner aux parents pour les amener à discuter du sexe avec leurs enfants ?
Il ne faut pas que les parents aient honte de parler du sexe avec les enfants. Il faut qu’ils sachent que le fait de ne pas en parler à la maison, cela fait que les enfants n’arrivent pas à distinguer le bon du mauvais. Il vaut mieux que ce soit le parent lui-même qui conseille. Donc, si j’ai un conseil à leur donner, c’est de tout faire pour trouver des occasions pour aborder le sujet avec leurs enfants et ne plus en faire un tabou puisque ce que l’on pense que l’enfant ne connait pas, il connait.
Quels sont les autres dangers auxquels les enfants s’exposent en se livrant au sexe ?
Nous avons l’abandon des classes, les grossesses indésirées en milieu scolaire et il y a que celles qui tombent enceintes ne gardent pas toujours et l’avortement est dangereux, dangereux surtout parce que ceux qui enceintent les filles n’ont pas les moyens de garder une grossesse et non pas les moyens d’avorter normalement encore que l’avortement est interdit. On cherche des médicaments, mêmes des tisanes pour avorter et cela se solde par des infertilités, des stérilités et parfois par la mort. C’est une grave conséquence.
Réalisé par la Rédaction de Educ’Action