Sous une pluie bienveillante : Le CEP 2025 lancé depuis Lokossa

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Depuis, hier, lundi 2 juin 2025, les candidats à l’examen du premier diplôme scolaire sont concentrés sur les épreuves. Pour le compte de cette session, le lancement officiel a eu lieu au Complexe scolaire Coopaha A/B à Lokossa, sous la bénédiction de Salimane Karimou, le ministre des Enseignements maternel et primaire. D’autres centres d’examen ont été parcourus pour le constat.

L’horloge indique 8h30 minutes, hier, lundi 2 juin 2025, dans la salle n°4 du Complexe scolaire Coopaha A/B de Lokossa. Sous une pluie battante, Salimane Karimou, le ministre des Enseignements maternel et primaire vient de procéder au lancement de la première épreuve de la session 2025 du Certificat d’Etudes Primaires (CEP). Ceci marque le coup d’envoi officiel de quatre jours d’examen pour les 271 890 candidats répartis sur l’ensemble du territoire national, dans 805 centres de composition. « On ne va vous demander que ce que vous avez appris à l’école. Le sujet sera à votre portée », a rassuré le ministre. Bravant la pluie, Salimane Karimou a sillonné les neuf salles de composition pour saluer et encourager les candidats à rester concentrés et confiants. « N’ayez pas peur. Il suffit de bien lire les épreuves. Tout le monde va réussir », a-t-il insisté, histoire de dissiper les appréhensions des plus anxieux.
Au centre de composition de Coopaha, ils sont 307 candidats dont 144 filles, à affronter les épreuves. Pour nombre d’entre eux, c’est une épreuve décisive, le sésame qui va leur ouvrir les portes du collège. « Nous avons pris toutes les dispositions pour garantir leur quiétude et éviter toute perturbation », a martelé l’autorité ministérielle. A l’endroit des surveillants, le ministre conseille de garder la distance vis-à-vis des candidats. « Laissez-les donner le meilleur d’eux-mêmes et réussir tous seuls », insiste-t-il. Pour Bienvenu Milohin, le préfet du département du Mono, accueillir le lancement du CEP est une reconnaissance. « C’est un honneur et un privilège pour nous », s’enthousiasme-t-il. « Cela prouve que le système éducatif du Mono attire l’attention des autorités au plus haut niveau. Nous rêvons de devenir un pôle d’excellence, et cette cérémonie booste nos ambitions », déclare-t-il. Alors que la pluie continue de tomber, les candidats plongent leur plume dans l’encre de leur avenir. En dehors du Mono qui a accueilli le lancement national, d’autres départements ont également sacrifié à la tradition.

L’EPP de Titirou abrite le lancement communal dans le Borgou

Dans le département du Borgou, les autorités communales ne sont pas restées en marge du lancement du CEP. Elles ont donné le top de la première épreuve de cet examen, dans le centre de Titirou. En l’absence du maire de la ville, c’est le deuxième adjoint au maire, Moustapha Orou Gankou, qui a procédé au lancement. Mais avant, il s’est assuré que le chef centre a rappelé aux surveillants leur devoir. Chefs centre, examinateurs, surveillants de salles, agents de sécurité et candidats, tous ont répondu à l’appel. « Le constat est bon, les candidats ont répondu en grand nombre. Les examinateurs, les chefs centre, tout le monde est déterminé à jouer chacun le rôle qui est le sien pour la réussite de cet examen », a fait savoir le représentant du maire avant de souhaiter la réussite aux candidats. « Nous souhaitons une bonne chance à tous les candidats, que la réussite soit totale », a-t-il dit, avant d’inviter les parents à veiller sur les candidats afin de mieux les préparer aux conditions d’examen. A la suite des conseils et encouragements, le représentant du maire a procédé à l’ouverture de l’enveloppe de la première épreuve, celle de la Lecture. Au son de la cloche, les épreuves ont été distribuées aux candidats qui se sont livrés à une lecture attentive.
Le chef de la Circonscription Scolaire (CCS) de Parakou 1, l’inspecteur Gaston Koto a, de même, invité les candidats à la sérénité avant de livrer les statistiques obtenues. Au niveau du CCS de Parakou 1, il est retenu 5 675 candidats, à savoir 2 863 garçons et 2 752 filles. À son niveau, le chef centre de l’Ecole Primaire Publique de Titirou, Soumanou Salia Yacoubou, a confirmé la présence effective du dispositif de surveillance et des candidats. Il faut retenir qu’au total 534 candidats sont inscrits dans son centre soient 267 garçons et 267 filles répartis dans 15 salles.
De Parakou, cap est mis sur le département de l’Atlantique pour le constat de l’effectivité du déroulement des épreuves du CEP.

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Les autorités lors du lancement dans Borgou

Du déroulement du CEP dans l’Atlantique

A quelques mètres du carrefour Hêviéliklan sur le tronçon menant à Hêvié, une grande foule composée d’hommes et de femmes de tout âge ne passe pas inaperçu. Il s’agit des parents d’élèves ayant accompagné leurs enfants candidats à l’examen national du Certificat d’Etudes Primaires (CEP), session de juin 2025. A l’extérieur tout comme à l’intérieur de l’école, deux forces de l’ordre de la police républicaine veillent à la sécurité des candidats et des lieux. A 07h30 minutes, le portail principal du centre de composition du complexe scolaire « Cococodji 1 » est verrouillé pour éviter toute sorte d’intrusion. L’air particulièrement froid dû à la pluie de ce matin, n’a pas empêché les candidats de répondre présents. Dans les salles de composition, l’heure est aux derniers réglages avant la composition proprement dite. Les surveillants de salle aident les candidats à signer la liste d’émargement, à renseigner leurs feuilles de composition.
08 heures. C’est le grand rassemblement des surveillants dans la salle de contrôle à la demande du chef Centre (CC). Ensemble avec le chef Centre adjoint, les dernières mises au point sont faites. « En comptant les feuilles de composition, vérifiez le recto et le verso puisqu’il y a des feuilles qui sont parfois mal imprimées. Si vous voyez ces copies, sortes-les du lot. Pour les toilettes, il faut qu’un surveillant suive forcément chaque candidat. Nous n’avons pas l’électricité, donc pas de sirène. Le mât va constituer notre boussole. Plus important, ne l’oubliez pas, veillez à notifier les horaires. En ce qui concerne les absences, attendez 05 minutes après le démarrage pour les valider », ont précisé, à tour de rôle, Aristophane Houndjo et Hervé Sègla, respectivement chef Centre et chef Centre adjoint aux surveillants de salle.
Dans la salle n°1 du centre de composition, l’ouverture des enveloppes contenant les épreuves a été faite. Mais avant, les candidats ont vérifié si les enveloppes sont bien scellées avant qu’elles ne soient ouvertes sous leurs regards sereins. La première épreuve a démarré à 08h30 minutes. Il s’agit de l’épreuve de lecture.

Vue partielle des candidats dans la salle 1

Renseignant sur les statistiques, Aristophane Houndjo, le chef Centre déclare : « Ici, dans le centre de Cococodji 1, nous avons 532 candidats inscrits répartis dans 15 salles. » Il ajoute par ailleurs, que « Tout s’est bien passé. Les enfants sont venus à l’heure. Nous n’avons pas connu de perturbation majeure. Malgré la pluie, les enfants se sont levés tôt, aidés des parents, ils ont répondu présents. Toutes les délégations qui doivent être présentes sont là », a-t-il confié. A quelques mètres de ce centre, 344 candidats composent dans 10 salles au centre de Cococodji-Gbodjè. Ici, tout est calme, les candidats sont concentrés sur l’épreuve de lecture dans leurs salles respectives. « Déjà vers 7 heures, nous avons commencé à recevoir les surveillants de salle et les candidats. Nous avons 10 salles dans ce centre qui doit accueillir un effectif de 346 pour 168 garçons contre 178 filles », confie Blaise Amagnidé, le chef du Centre de Cococodji-Gbodjè, détaillant ainsi les premiers actes posés dans le cadre du démarrage de cet examen. Après cette étape, soutient-t-il, il y a eu l’entretien avec les surveillants de salle pour le passage des instructions officielles de la Direction des Examens et Concours du MEMP pour leur rappeler leurs obligations dans le cadre de l’examen. « Nous avons procédé ensuite à leurs répartitions dans les salles avant d’aider les candidats à remplir convenablement les fiches. Tout ceci a été fait avant 7 heures 30 minutes », précise-t-il. En raison du degré de stress considérable au niveau des candidats, le chef centre et sa suite ont fait le tour des salles de compositions pour doper le moral des candidats. « Nous avons de plus en plus de jeunes candidats, la moyenne est 10 ans. Il y a le stress qui est là. Nous avons donc sillonné les salles pour les mettre en condition avant le lancement de l’épreuve de lecture », fait savoir Blaise Amagnidé. Ce centre a enregistré deux absences dont une fille. Ce qui ramène le nombre de candidats présents à 344.

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Des candidats du Centre Cococodji-Gbodjè à la sortie de la première épreuve

Bon démarrage à Porto-Novo, Adjohoun et Pobè

A Porto-Novo, c’est sous des gouttes de pluie que les candidats au CEP accompagnés de leurs parents, se sont rendus tôt le matin dans leurs centres de composition. Autour de 7 heures et devant plusieurs centres de composition, c’est un déplacement massif des parents qu’on observe, certains ayant remorqué leurs enfants à moto et d’autres en voiture. L’acte de ces parents semble être plein de sens. « Nous sommes là pour soutenir nos enfants, c’est d’ailleurs le premier examen qu’il compose dans leur vie scolaire », laisse entendre dame Afanou, la quarantaine d’âge, et tenant la main à son garçon qui est candidat inscrit à l’Ecole Primaire Publique de Koutongbé. Pendant ce temps, l’accès au centre n’est pas tout de suite permis. C’est un refus catégorique de la part des agents de sécurité du centre de composition, et ceci pour respecter les consignes reçues des responsables du centre qui ont fixé une heure précise pour l’ouverture du centre de composition aux candidats.

La préfète de l’Ouémé donnant des conseils aux candidats avant la distribution des épreuves

Quelques petites minutes avant 8 heures dans l’ensemble de la ville capitale et surtout dans l’enceinte des centres de composition, c’est le calme plat, les candidats dans leurs salles de composition attendent les consignes des autorités pour le démarrage effectif de l’examen.
Dans l’Ouémé, c’est le Complexe Scolaire d’Adjohoun Centre qui a accueilli les autorités départementales pour le lancement de l’examen du CEP. La préfète de l’Ouémé, pour la circonstance, s’est faite accompagnée du directeur départemental des enseignements maternel et primaire de l’Ouémé, du maire d’Adjohoun et d’autres cadres pour donner le top du démarrage du CEP. Formalités d’usage, échanges avec les responsables du centre du Complexe Scolaire d’Adjohoun, sans oublier quelques conseils aux candidats pour les mettre en condition avant la distribution effective des épreuves.
Pour François Zannougbo, le maire d’Adjohoun, c’est l’occasion de remercier les autorités pour le choix porté sur sa commune. Souhaitant bonne chance aux candidats, il s’est également adressé aux surveillants en leur demandant de prendre soin des enfants, pendant que les parents d’élèves sont exhortés à suivre correctement les enfants dans leur déplacement et leur alimentation.
Denis Sossa, le directeur départemental des Enseignements maternel et primaire de l’Ouémé, rassure des dispositions qui ont été prises pour le bon déroulement de l’examen dans le département de l’Ouémé : « Nous avons fait mettre en place le matériel lourd à savoir les feuilles de composition et tout ce qui l’accompagne, et le matériel sensible à travers les épreuves déposées et sécurisées dans les unités de police. Au plan pédagogique, nous avons fait organiser le déroulement normal des programmes au cours de l’année scolaire, et bénéficié de l’assistance assurée par la Direction de l’Inspection et de l’Innovation pédagogiques du MEMP, assistance couronnée par un examen blanc dans toutes les écoles », fait savoir le DDEMP/Ouémé tout en conseillant aux candidats d’être totalement sereins, de lire les épreuves à tête reposée et de rationnaliser la gestion du temps. Quant aux surveillants de salle, ils sont conviés à accomplir sainement leur fonction et en toute responsabilité.

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Quelques candidats en attente des épreuves

Pour sa part, la préfète de l’Ouémé a fait le constat que tous les acteurs de l’éducation sont mobilisés. Docteure Marie Akpotrossou se réjouit des avancées faites par le Gouvernement dans l’organisation des examens, notamment la gestion optimale du temps constaté au niveau central et le dispositif renforcé en termes de digitalisation pour l’identification des candidats et des examinateurs. L’autorité préfectorale n’a pas manqué d’exhorter les parents à bien protéger les enfants, à veiller à ce que les outils de travail soient au point, à éviter les commentaires désobligeants pour ne pas démoraliser les candidats, ainsi que les attroupements autour dans les centres de composition ou aux alentours pour limiter le stress des enfants qui doivent composer librement. Elle espère enfin que les efforts de chaque candidat soient couronnés de succès. Dans le département de l’Ouémé 41 011 candidats, dont 20 057 filles ont composé pour le CEP 2025, soit un accroissement de 7% en comparaison aux statistiques de l’année 2024.
Dans le département du Plateau et surtout dans la commune de Pobè, l’édile de la ville a procédé au lancement officiel des épreuves du CEP, au centre de l’Ecole Primaire Publique Oké-Ola. Accompagné du chef de la Circonscription Scolaire de Pobè, Simon Adébayo Dinan, a adressé des mots d’encouragements aux candidats, tout en rappelant aux enseignants la noblesse de leur mission dans cet exercice de grande responsabilité. « En tant qu’autorités locales, nous ne devons pas nous contenter de la présence symbolique à ces moments clés. Nous devons y apporter une parole constructive, une présence rassurante et un engagement sincère », laisse entendre Simon Adébayo Dinan, le maire de Pobè qui exhorte par ailleurs les candidats à croire en leur potentiel. Il formule enfin ses vœux les plus sincères de succès à tous les candidats, afin que leur courage, leur détermination et les sacrifices consentis par leurs familles et leurs enseignants trouvent une juste récompense à travers des résultats brillants.

Réalisation : la Rédaction

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