Certaines rues assaillies et bourrées de monde à l’aube du 24 mai 2021 dans la capitale N’Djamena. Il s’agit d’une émeute des diplômés sans emploi qui ont marché dans certains quartiers de la capitale tôt le matin. Des véhicules privés endommagés sont, entre autres, le fruit de cette manifestation qui a connu la présence sur les lieux de la police anti-émeute, munie de gaz lacrymogène.
Dans la foulée, nombre de lycées se sont vu bombardés par ces grenades créant ainsi la panique générale dans le rang des élèves. « Ils ont tiré des grenades lacrymogènes. Elles sont tombées partout dans la cour. Cela a créé de la panique et les élèves couraient en désordre. Il y a eu des évanouissements et des élèves traumatisés », a fait savoir Mbayana Laoukoura, membre du syndicat des enseignants présent sur les lieux au lycée d’Amtoukoui dans le 7ème arrondissement. Aussi, désapprouve-t-il avec preuve à l’appui, une bassine remplit des grenades utilisées.
« Les élèves sont en insécurité parce que les grenades lacrymogènes peuvent porter atteinte à l’intégrité physique des élèves », fait-il remarquer. Le porte-parole du gouvernement de transition Abderaman Koulamallah invite par contre au calme tout en précisant que : « les forces de l’ordre ont simplement agi pour empêcher une tournure plus grave des événements ».
Notons que les cours sont suspendus dans tous les établissements de la capitale jusqu’à nouvel ordre.
Gloria ADJIVESSODE