11 heures, la sirène retentit dans la cour du Collège d’Enseignement Général (CEG) 1d’Abomey-Calavi. C’est l’heure de la pause pour les 1.038 candidats qui composent dans ce centre. Ils sortent de la première épreuve, celle de culture générale qui a duré trois heures. Comme Josué Adékounlé, candidat dans la filière des SVT, ils espèrent tous être admis. « Nous espérons être admis, nous espérons que les copies seront bien corrigées », affirme le jeune homme dans sa tenue locale. Dans l’arrière-cour de l’établissement bondée de motos, tous mangent quelque chose pour faire tenir leur estomac afin d’affronter la deuxième épreuve. C’est le cas de Marius Lawin, élève professeur adjoint, candidat en Physique, Chimie et Technologie : « J’espère que le résultat sera positif et que je serai déployé ». Les candidats interrogés ont tous salué la bonne organisation de l’examen. Même son de cloche du côté des responsables.
Habillé en chemise manche longue avec un pantalon de couleur kaki, le superviseur du centre fait le point. « L’ambiance est bonne. Nous étions ici depuis 07 heures. Nous avons tout mis en œuvre pour que la première épreuve démarre à 8heures. La seule difficulté qu’on a eue, ce sont les non-inscrits qui sont venus après. Ils sont environ une trentaine », explique le responsable. Venu s’enquérir du déroulement des épreuves, le Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (DDESTFP) de l’Atlantique, Dr Edmond Houinton, explique ce dont il s’agit. « Au départ, il y avait des candidats qui n’avaient pas trouvé leurs noms. Cela nous avait été annoncé par l’Office du Baccalauréat et notre Directeur de Cabinet (DC). Nous avons pris rapidement des mesures et avons créé d’autres salles. A 8 heures nous les avons mis dans des salles spéciales et leur avons attribué d’autres numéros », fait savoir le DDESTFP. Cela dit, il éclaire aussi la lanterne sur les raisons du renvoi de certains candidats. « Ceux qui n’ont pas leurs candidatures à jour, vu que nous avons la liste des rejets, nous leur avons lu les motifs de leur rejet et il y en a qui sont partis. Il y en a aussi qui étaient présents sans cartes d’identité ou avec des cartes qui ne sont pas en cours de validité. Il y en a qui ont été mis à la porte étant entendu qu’ils n’étaient pas dans les règles », informe le premier responsable de l’enseignement secondaire du département de l’Atlantique.
Après la pause, candidats et surveillants reprennent le chemin des salles de composition, pour les uns, et du secrétariat du centre, pour les autres. Pendant ce temps, tout se met progressivement en place. A 11heures 46 minutes, la distribution des enveloppes contenant les épreuves commence. A l’appel du numéro de leurs salles, les surveillants se pressent de récupérer leurs enveloppes et se dirigent vers la salle où ils sont affectés, dans ce vaste établissement. A midi, la sirène retentit, c’est parti pour trois heures de composition dans les épreuves de spécialité. En plus du CEG 1 Abomey-Calavi, d’autres candidats ont planché au lycée technique d’Amitié Sino-Béninois d’Akassato (ASBA), pour un total, sur le plan départemental, de 1.450 candidats présents.
Adjéi KPONON