La fin du bras de fer entre la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN) et le gouvernement n’est pas à espérer tant que ce dernier ne va pas réhabiliter sans condition les chefs d’établissements révoqués. C’est ce qu’on retient d’une lettre adressée aux ministres de la fonction publique Gilbert Bawara et des enseignements primaire, secondaire et technique, professeur Dodzi Komla Kokoroko.
A travers cette correspondance, la FESEN invite à nouveau les enseignants togolais à observer une nouvelle grève demain et jeudi 11 novembre. Par ailleurs, elle prévient les autorités que d’autres sanctions ne sont pas de nature à ramener l’accalmie dans le secteur de l’éducation.
Pour mémoire, cette nouvelle suspension des activités pédagogiques est une suite logique de la grève des 3 et 4 novembre derniers. Laquelle grève a amené le ministre Kokoroko à prendre des sanctions disciplinaires contre mille trois cent quinze (1315) directeurs du préscolaire et du primaire.
Enock GUIDJIME