L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a sacrifié à la tradition de présentation de vœux le jeudi 30 janvier 2025. Un moment solennel chargé d’émotions où souhaits et engagements se sont croisés dans une communion d’idées et de visions pour l’année nouvelle.
Sourires et accolades ponctuent les salutations, les conversations s’animent autour des défis passés et des ambitions. C’est l’ambiance qui a régné à la cérémonie de présentation de vœux de la communauté universitaire à l’équipe rectorale.
« Nous avons foi que cette année sera celle de la concrétisation », a martelé Marius Tchomakou, le président de la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (FNEB) dans son discours teinté d’optimisme qui a rappelé non seulement les défis surmontés par les étudiants au cours de l’année écoulée, mais aussi les réussites qui témoignent de la résilience et du dynamisme de la communauté universitaire.
Du côté du Personnel Administratif et Technique de Service (PATS), le soulagement est perceptible. Hyppolite Amoussou, leur représentant, salue les avancées obtenues en matière d’assurance maladie après trois longues années d’attente. « Cette réforme est essentielle pour nous, car nous avons payé un lourd tribut avec une douzaine de décès et de nombreux cas de maladies graves », confie-t-il.
Pour le personnel enseignant, le Dr Marius Souhoude insiste sur la nécessité de trouver des solutions concertées aux nombreux défis pédagogiques et structurels. « Que faire pour que cette nouvelle année soit meilleure ? Nous devons travailler ensemble, dans un dialogue constructif, pour améliorer nos conditions de travail et celles de nos étudiants », plaide-t-il.
Le professeur Félicien Avlessi, le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, a adressé, à son tour, ses remerciements chaleureux à l’assistance pour les vœux formulés à son endroit et à celui de son équipe. « Je formule pour chacun de vous des vœux de paix intérieure, de sécurité physique et de sérénité spirituelle », a-t-il déclaré.
Au-delà des vœux, cette cérémonie est aussi l’occasion pour chaque composante de l’université d’exprimer ses attentes. Les doléances ne manquent pas et sont relatives au payement effectif des heures supplémentaires, à la mutualisation des salles de cours, à l’approvisionnement adéquat en intrants pour les laboratoires, à la couverture complète en électricité et au renforcement du dispositif de sécurité sur le campus. Autant de préoccupations auxquelles l’autorité rectorale promet de répondre avec diligence.
Edouard KATCHIKPE