L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) continue de tracer son chemin vers l’excellence académique et scientifique. Selon le classement EduRank 2025, elle occupe désormais la 67e place en Afrique et se positionne comme la deuxième meilleure université francophone d’Afrique de l’Ouest, juste après l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) du Sénégal. Cette performance, bien que remarquable, est perçue comme un tremplin pour atteindre des sommets encore plus élevés.
Si l’UAC est aujourd’hui la seule université béninoise à figurer dans le Top 100 africain, c’est le fruit d’une stratégie continue d’amélioration de la qualité de l’enseignement, de la recherche et des infrastructures. Les efforts fournis ces dernières années portent leurs fruits et lui permettent de gagner en visibilité à l’international.
Le développement de partenariats académiques avec des institutions étrangères, la promotion des travaux de recherche des enseignants-chercheurs et étudiants, ainsi que l’amélioration des infrastructures technologiques et pédagogiques contribuent activement à ce rayonnement. Grâce à ces initiatives, l’université se positionne progressivement comme un pôle d’excellence dans l’espace universitaire africain et mondial.
Malgré cette reconnaissance, les dirigeants et acteurs de l’UAC restent conscients du travail à accomplir. L’ambition est de renforcer la visibilité internationale de l’université et d’améliorer davantage son positionnement. Pour ce faire, l’UAC mise sur plusieurs leviers stratégiques tels que l’augmentation du nombre de publications scientifiques dans des revues internationales, l’amélioration des conditions de formation et de recherche, la modernisation des infrastructures et l’accès aux outils numériques, le renforcement des collaborations avec des universités de renom. Ces actions visent à faire de l’UAC, une institution compétitive à l’échelle continentale et mondiale.
L’Université d’Abomey-Calavi démontre ainsi sa résilience et sa volonté d’exceller, malgré les défis liés à l’enseignement supérieur en Afrique. Son ambition de figurer parmi les meilleures universités du continent et du monde repose sur un engagement collectif, celui des enseignants, des chercheurs, des étudiants et des autorités universitaires.
Edouard KATCHIKPE
