L’Association des Étudiants en Sciences Politiques de l’Université de Parakou (ASESPO-UP) a organisé sa journée de l’étudiant en sciences politiques. Au cours de la journée, une conférence a eu lieu en présence de diverses personnalités dont le doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques (FDSP-UP), le professeur Moktar Adamou. L’ancien ambassadeur du Bénin en Turquie, Moïse Tchando Kérékou, le président de l’ASESPO-UP, Raouf Agbari, et d’autres représentants estudiantins et académiques ont également pris part aux échanges. La thématique principale est : « L’Afrique, terre de rivalités entre les grandes puissances : quelles leçons pour la jeunesse africaine ? ». Moïse Tchando Kérékou, l’ancien ambassadeur du Bénin près la Turquie a présenté cette communication. Lors de sa communication, il a expliqué que les richesses naturelles et les ressources minérales de l’Afrique attirent les grandes puissances mondiales tels que la Chine, la Russie, les États-Unis et les anciennes puissances coloniales européennes. Ces nations cherchent à sécuriser l’accès à ces ressources et à étendre leur influence géopolitique sur le continent. Il a également évoqué la concurrence économique, les investissements, ainsi que la coopération éducative et militaire qui caractérisent les relations actuelles avec l’Afrique, en soulignant particulièrement le rôle actif de la Russie. Pour la jeunesse africaine, plusieurs leçons sont à tirer de cette situation. Le communicateur a d’abord mis l’accent sur l’importance de l’autonomie stratégique et du choix de partenaires internationaux respectueux des intérêts africains. Il a ensuite mis en lumière, l’engagement politique et la vigilance pour garantir que les partenariats et investissements profitent au développement durable de l’Afrique. Enfin, l’unification des peuples africains apparaît comme une voie idéale pour mettre fin aux conflits et rivalités internes. La session s’est terminée par une série de questions-réponses interactives, permettant aux participants d’approfondir leur compréhension des enjeux discutés.
Il faut préciser que la séance a débuté avec l’hymne national du Bénin.
Jean-Luc EZIN
