Les personnes désireuses de faire carrière dans les Universités Nationales du Bénin en qualité d’enseignant doivent s’attendre à passer un concours de recrutement. C’est une réforme en vue dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, à en croire Wilfried Léandre Houngbédji, directeur de la communication de la Présidence de la République. Le responsable en charge de la communication du Palais de la Marina, intervenant lors d’une causerie-débat des professionnels des médias au « Café-média », le vendredi 05 Février 2021, renseigne que les réflexions sur ce sujet ont été confiées à une commission. « On a mis en place récemment une commission pour réfléchir à la réforme de l’enseignement supérieur dans notre pays, prenant en compte aussi bien le modèle de recrutement que la gestion administrative et académique de nos universités publiques », a laissé entendre Wilfried Léandre Houngbédji. Il a ajouté, par ailleurs, que le processus suit son court et les propositions retenues vont être rendues publiques.
Joint au téléphone par la rédaction de Educ’Action, Edgard Gbinlo, du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNES) a affirmé ne pas connaître le fond de la réforme en cours. Cependant, il poursuit que : « l’Etat a laissé la main libre aux universités et établissements de recruter depuis deux, trois ans. Toutes les fois où il y a des recrutements à faire, des commissions ont été mises en place. Cependant, il y a toujours des problèmes et des plaintes. Des fois, les personnes à recruter sont identifiées par rapport à leurs thèmes de thèse. Dans ce cas, combien d’heures de cours cette personne peut dispenser par semaine, par an, si c’est seulement par rapport à cette thèse ? ».
Enock GUIDJIME