«Prévenir et traiter toute forme de violence, d’abus, de négligence et d’exploitation envers les enfants, les jeunes et les adultes à risque ; établir des mécanismes clairs de signalement et de traitement des plaintes ; promouvoir le bien-être physique, mental et émotionnel des étudiants, du personnel administratif, des enseignants et des usagers de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ». Ce sont quelques aspirations-clés de la Politique de Protection Institutionnelle (PPI) de l’UAC, citées par le professeur Yélindo P. Houessou, vice-recteur chargé des affaires académiques. Ladite politique a été validée, le mardi 2 juillet 2024, dans la nouvelle salle des actes de l’UAC, lors d’une cérémonie présidée par le vice-recteur, en présence des représentants de la communauté universitaire.
Ce document, précise le vice-recteur, marque l’engagement indéfectible de l’équipe rectorale à créer un environnement sûr, respectueux et inclusif pour tous les membres de la communauté universitaire. « L’élaboration de cette politique de protection institutionnelle s’inscrit parfaitement dans la droite ligne du 4e objectif spécifique du plan stratégique rectoral qui vise à améliorer la gouvernance et le pilotage de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) », a insisté le professeur Yélindo P. Houessou. La politique a vu le jour grâce à la contribution du programme de la Fondation Mastercard dont le coordonnateur, le professeur Enoch Achigan Dako, a marqué l’engagement à accompagner l’UAC dans ses initiatives. « Il s’agit pour nous d’élever l’université d’Abomey-Calavi (UAC) aux normes internationales. Puis, de trouver les mécanismes internes appropriés pour protéger le nom de notre institution, les vertus, les qualités et tout ce que nous pouvons réaliser de bien pour l’université », a fait savoir le coordonnateur.
C’est à Marlaine Ahouanyè, membre de l’équipe d’élaboration de la politique, qu’est revenu l’honneur de présenter les grandes lignes. Elle a d’abord souligné que l’intérêt d’avoir une telle politique est, entre autres, d’améliorer la réputation de l’institution et la qualité de l’enseignement et de la rechercher, de contribuer à la création d’un environnement sûr et respectueux. Elle a ensuite levé le voile sur la démarche d’élaboration de la PPI et l’équipe qui a pris part aux travaux. Abordant le contenu de la PPI, elle a affirmé que le document aborde la portée de la politique, la procédure de recrutement sécurisé, les responsabilités, le mécanisme de signalement et de traitement des plaintes. Elle a aussi présenté le rôle du point focal PPI, la gestion de la discipline, la promotion de la santé sexuelle et le bien-être, puis les stratégies de mise en œuvre. Les autorités présentes ont procédé à la signature du document qui sera multiplié en plusieurs exemplaires et vulgarisé au sein de la communauté universitaire de l’UAC.
Adjéi KPONON