Vivre ensemble le 8 mars

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Les grandes théories féministes et autres nombreuses initiatives afférentes qui sillonnent nos villes et campagnes, ont souvent oublié de produire le meilleur des manifestes. Il ne s’agit pas seulement de lister ou de s’appesantir sur le respect mutuel ou encore les droits et devoirs de chacun, mais surtout de proposer le cheminement du vivre-ensemble. Je ne voudrais surtout pas évoquer l’essentiel qui est complètement occulté à savoir comment gagner de l’argent ensemble lorsqu’on sait que les problèmes dans nos sociétés résultent de nos misères matérielles et morales. On a beaucoup écrit et promu l’autonomisation de la femme, le dividende démographique qui libère mieux la femme et le crédit alloué aux femmes sans oublier le formidable fichier féminin qui, à coup sûr, va imposer une nouvelle femme qui sait tout, peut tout et fait tout. Mais alors où est l’homme ?
Cette féminité positive va donc s’opposer à une masculinité fragile qui s’étonne, s’interroge, s’inquiète et se tient coi ! On a envie de paraphraser Aimé Césaire en soulignant : « Et les hommes se taisent ». Comme les chiens de Césaire, nous deviendrons des animaux de compagnie ! Ceci n’est nullement un réquisitoire ; c’est un appel à la mesure et à l’harmonie.
Nous vivons aujourd’hui, une société où une minorité active vitupère, stigmatise et fragilise nos principes ancestraux au nom d’un wokisme exacerbé soutenu par l’extérieur. On nous propose de vaincre les inégalités où celle du genre, c’est-à-dire de la femme, est la principale, en fractionnant, fragmentant, voire dispersant la famille. Les problèmes sont partout. Ne peut-on pas les résoudre ensemble hommes et femmes et non pascote à cote !
Ces quasi ressentiments exprimés, ne sont pas dirigés contre les femmes c’est-à-dire nos épouses, sœurs et mères qui dirigent ces structures ou projets de la quasi désunion. Nous les connaissons et paradoxalement, nous sommes convaincus que beaucoup sont avisées et cherchent à desserrer et mieux orienter le carcan de ces occidents qui donnent et ordonnent ces excès. Et, ceci, à partir d’idéologie comme le wokisme (retenez ce concept) qui au nom d’un combat contre les inégalités de race, de genre ou de sexe, dénigre les hommes et promeut (différent de tolère) toutes les formes d’homosexualité !
Le vivre-ensemble participe d’une relation privilégiée entre l’homme et la femme en partant du principe que nous avions toute une vie devant nous à savoir des dizaines d’années. Comment s’aimer, se supporter et se tolérer au fil du temps ? Ce qui construit et cimente le couple, ce sont les intérêts partagés : d’abord les biens mobiliers et immobiliers, ensuite et surtout les enfants et enfin les objectifs pour une vie meilleure.
Il ne faudrait pas se leurrer ; nous ne resterons pas seulement mari et femme toute notre vie. C’est l’erreur à ne pas commettre. Il s’agit de muter pour arriver à d’autres étapes essentielles. En réalité, les membres de la famille doivent apprendre les compromis et presque les compromissions au nom d’un sentiment nouveau : l’amitié. On aime toujours mais d’un amour plus posé, plus tolérant. L’amour passion que couronne le sexe devient encore plus souple, moins exigeant et assez peu regardant. On comprend et accepte l’autre même si on ne cautionne pas tous ses actes.
Mais alors, on ne s’arrête pas là. Il y a encore une dernière étape qui vient parfaire cette entente qui est idyllique devant tout le monde et qui bouillonne au-dedans car papa se laisse tenter par le démon de midi ou, c’est maman qui fait trop attention aux manœuvres du sémillant pasteur ! Mais alors, pour couronner tout, il est temps de devenir frère et sœur pour la vie. Ainsi, on choisit son parent ; son vrai parent qu’on a appris à connaître, à aimer et aider. Ceci signifie que le vrai ami, le vrai parent, c’est votre moitié et personne d’autre !
En ce jour du 08 mars qui n’a jamais été une fête, je vous dis sincèrement le fond de la pensée des hommes et de plusieurs femmes interrogées qui ne se reconnaissent pas dans ce combat sans et apparemment contre les hommes. N’oublions pas l’immense majorité des dames besogneuses, analphabètes qui se lèvent tôt dans nos contrées pour planter, cultiver et commercer sans même imaginer de quoi nous parlons.

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Maoudi Comlanvi JOHNSON,
Planificateur de l’Education, Sociologue, Philosophe

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